
RITE LATIN À NOTRE-DAME-DES-BOIS
En 1992, l'abbé Bado fut délégué
par un groupe ayant toujours gardé un attachement
particulier à la messe tridentine pour les représenter
auprès de l'archevêque de Sherbrooke, Mgr
Jean-Marie Fortier. La rencontre avait pour but de demander
le droit de célébrer, à Notre-Dame-des-Bois,
la sainte messe selon l'Ordo Missae de 1962.
L'abbé Bado avait été choisi pour
son appartenance à Ecclesia Dei. Cet organisme
a été fondé par sa sainteté
le pape Jean-Paul II pour faciliter la réintégration
de la messe tridentine dans les paroisses. Elle forme
et ordonne des prêtres qui désirent célébrer
en latin. Ces prêtres sont ensuite nommés
dans les diocèses qui en font la demande. Ils
sont sous l'autorité de l'évêque
de ce diocèse.
Une entente ayant été prise, ils purent
commencer les offices la même année.
Les premières années, l'église
leur était louée. Leur pasteur dépendait,
comme tous les prêtres du diocèse, de l'archevêché
de Sherbrooke mais ses frais de déplacement
étaient aux soins des fidèles du rite
latin.
Au début de l'année 2009, une entente
est prise entre le conseil de gestion du secteur et
le groupe de rite latin, l'entente les reconnaît
comme des paroissien(ne)s à part entières.
Cet accord, fut très fortement appuyée
par le vicaire général Mgr Roger Roy et
bien entendu par le curé Daniel Gilbert. Les
fidèles s'engageant à remettre entièrement
les quêtes de chaque dimanche au conseil de gestion
et à participer aux activités de financement
ainsi qu'à la vie paroissiale. Puisque le vicaire
du rite latin (Abbé Bado), est désormais
un membre officiel de la paroisse, il est entièrement
rémunéré (frais de déplacement
et célébrations) par le secteur Notre-Dame-des-Bois.
Mgr André Gaumont, archevêque actuel de
l'archidiocèse de Sherbrooke, a renouvellé
le mandat de l'abbé Bado comme seul responsable
du rite latin à Notre-Dame-des-Bois. L'évêque
vient lui-même administrer, selon le rite latin
de 1962, le sacrement de confirmation pour les membres
du groupe.
La bonne entente et la collaboration qui règnent
entre les fidèles du rite vernaculaire (français)
et ceux du rite traditionnel (latin) témoignent
de l'esprit chrétien des catholiques. Ce n'est
qu'avec cet esprit que l'on peut assurer le maintien
de nos églises dans le contexte actuel de fermetures
des sites de prières catholiques.