Entre 1870 et 1880, des Canadiens-français vinrent
s'établir dans le sud de Marston (Val-Racine).
Le 21 octobre 1882, on présente une requête
à Mgr Racine/ en vue d'obtenir les services d'un
prêtre résident. Celle-ci est signée
par 31 personnes.
Le 1er Juillet 1883/ Mgr Antoine Racine fait une première
visite pastorale dans notre localité. Mgr l'évêque
autorise la construction d'une chapelle et il donne le
nom de St-Léon à la future paroisse. Le
vocable de St-Léon se veut un hommage au pape régnant,
Léon XIII, et un acte de reconnaissance à
son bon hôte, M. Léon Giguère.
Le 11 août 1883, au terme d'une assemblée
de «paroissiens», on décide de bâtir
une maison en bois équarri de 35 pieds par 25 pieds
par 14 pieds, laquelle servira de première chapelle
pour devenir par la suite le premier presbytère.
La population de Val-Racine se chiffre à 51 familles
pour près de 300 personnes. À la même
époque, on compte 74 familles, soit 401 personnes
à Piopolis et 19 familles, soit 93 personnes à
Woburn.
L'événement majeur durant le mandat du
curé Vaudreuil est certainement «le Grand
Feu de 1908». En septembre, le pays est dévasté
sur une longueur de 25 milles entre Scotstown et Lac-Mégantic.
Il est écrit dans le journal «Daily Record»
de Sherbrooke, en date du 29 septembre 1908: «Aucune
langue ne peut dire, aucune plume ne peut décrire
la scène de terreur: partout les arbres et les
brindilles sont engouffrés dans une mer de flammes...
Les pertes ne peuvent pas être évaluées
mais elles sont très lourdes. Les feux sont combattus
pied par pied. Heureusement, il n'y a aucun vent pour
permettre à l'élément destructeur
de s'étendre et la pluie est venue en aide cette
nuit à ceux qui luttaient pour sauvegarder les
maisons...
Les femmes et les enfants sont transportés à
Scotstown. Des milliers de cordes de bois de pulpe sont
détruites. Beaucoup d'animaux sont brûlés…
Suite à cet incendie, beaucoup de familles établies
dans la région pour la coupe du bois retournent
dans leurs villes d'origine; ce qui diminuera notre population...
Malgré les épreuves, la foi
en Dieu est toujours au cœur des engagements de cette
population.
Sur la scène
scolaire
La première école de notre paroisse fut
ouverte sur le chemin de Piopolis au début des
années 1900. Mlle Alphonsine Turcotte en a été
titulaire durant de nombreuses années. Pour favoriser
l'accès à l'éducation, elle gardait
les jeunes filles en pension à l'école ,
du lundi au vendredi, durant la saison de l'hiver. Les
jeunes pensionnaires arrivaient le lundi matin avec leurs
vêtements et leur nourriture pour la semaine; l'institutrice
veillait à ce qu'elles préparent elles-mêmes
leurs repas. Ceci entrait dans la formation académique
Dans les années 1930, on compte quatre écoles
à Val-Racine : une dans le village, une dans le
rang de Piopolis et deux autres dans le rang de Milan.
Souvenons-nous que les femmes enseignantes nous ont légué
le meilleur d'elles-mêmes pour une somme dérisoire
de 100$ par année.
Le 18 octobre 1953 marque un tournant dans
l'éducation à St-Léon. À cette
date, Mgr l'archevêque procède à l'inauguration
d'un couvent moderne au cœur du village.
Ce fait entraînera peu à peu la centralisation
de l'enseignement et la fermeture des écoles de
rang.
Le
couvent Sainte Maria Goretti coûte la somme de 46,000$.
Le ministère de l'Instruction publique a donné
une subvention de 45,000$. L'entrepreneur est Louis Pelchat
de St-Romain. Le curé Lefebvre réussit à
faire construire une salle paroissiale au sous-sol.Cette
école fut sous la responsabilité de quatre
religieuses de la Communauté des Servantes du St-Cœur
de Marie.
L'école Sainte-Maria Goretti

Anciennement le Magasin Général
de M. Victor Dubé.
Aujourd'hui devenu l'Auberge le St-Léon
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